Direction
Locale du Service de Soutien de la Flotte
Le service de la flotte fut créé au cours de l'année 2000.
Sous l’autorité du chef d’état-major de la Marine et composé de personnel
de la Marine et de la DGA, le service est chargé du soutien technique et
logistique des bâtiments de surface et des sous-marins. Il regroupe la
maîtrise d’ouvrage, dispersée aujourd’hui encore entre la DGA et la Marine, et des activités concourant à la disponibilité technique des moyens
navals.
Ce service pilote ainsi toute la maintenance, qu’elle soit effectuée par
les équipages des bâtiments, par du personnel des ateliers militaires de la
flotte et des bâtiments de soutien ou enfin par la DCN ou l’industrie
privée.
Il pilote également le soutien logistique du matériel naval, depuis l’approvisionnement
et la réparation jusqu’au ravitaillement des unités. Cette activité est intégrée au soutien technique, principalement chargé de la
maintenance. C’est
la base même du soutien logistique intégré, gage de cohérence, d’efficacité
et d’économie des moyens.
Enfin, il est responsable de l’approvisionnement, de la maintenance et de la
gestion des munitions en service.
Le service, qui peut sous-traiter certaines tâches (notamment le magasinage
des rechanges et la maintenance des munitions) est chargé de maintenir une
compétence technique sur tous les matériels en service. La coopération avec
les autorités organiques est étroite, dans une logique de fonctionnement
horizontal (recueil d’expérience, concertation permanente, mise à
disposition d’experts, rédaction en commun de documentation etc.).
Le service de soutien de la flotte est principalement constitué d’un organisme central situé à Paris et de
directions locales à Brest et à Toulon. Des antennes relaieront son action à
Cherbourg et dans les ports d’outre-mer.
Le service hydrographique et
océanographique de la marine
Le SHOM (service hydrographique et océanographique de la marine) est
principalement chargé d’acquérir et de diffuser des connaissances sur l’environnement
marin (fond de l’océan, littoral, milieu liquide, couches basses de l’atmosphère)
sous deux aspects :
l’hydrographie générale des eaux françaises (plus de 10 millions de
km2) pour les besoins de la sécurité de la navigation, l’aménagement du
littoral, la délimitation des espaces maritimes
l’océanographie militaire (propagation acoustique, prévisions
météorologiques et hydrologiques, etc.), pour satisfaire les besoins de la
marine sur ses zones d’opérations.
Outre les équipages des bâtiments, le SHOM emploie environ 590 personnes
réparties entre une direction située à Paris, qui organise et contrôle l’activité
du SHOM, un établissement principal, situé à Brest, qui assure la
centralisation et la gestion des informations, la production et la diffusion des
documents, la conduite des études et des recherches et enfin trois organismes (les
missions) qui réalisent les levés hydrographiques et océanographiques et
qui arment six bâtiments spécialement équipés.
Pour remplir ses missions, le service entretient des relations suivies avec de
nombreux organismes militaires ou civils, français, étrangers ou
internationaux.
Le service de
l'aéronautique navale
Le service de l’aéronautique navale assure le maintien en condition
opérationnelle des aéronefs de la marine dont la disponibilité technique
repose sur un ravitaillement efficace en rechanges, la définition d’une
maintenance adaptée, ainsi qu’un suivi technique rigoureux pour assurer la
sécurité des vols.
A cette fin, il dispose d’un service central et d’organismes extérieurs.
Le service central est chargé de l’administration, du contrôle du
ravitaillement des rechanges et du suivi technique. Il assure la diffusion des
règles techniques et définit les méthodes et moyens permettant d’exécuter
les visites de maintenance de l’aviation navale.
Les organismes extérieurs sont :
le service d’approvisionnement en matériel de l’aéronautique navale
(SAMAN)
et ses entrepôts régionaux de Lorient et de Cuers. Ce service dispose
également d’un centre de traitement informatique qui assure la gestion
intégrée de l’ensemble des articles de ravitaillement
l’atelier de réparation de l’aéronautique navale (ARAN) chargé du
soutien au porte-avions et des réparations spécialisées.
Le service des travaux
immobiliers et maritimes
Le service des travaux immobiliers et maritimes est chargé de l’infrastructure
de la Marine Nationale. Il peut également intervenir au profit d’autres
organismes du ministère de la défense.
Ses missions principales relèvent du conseil au commandement en matière d’infrastructure,
de la gestion des crédits correspondants, de l’administration du domaine, de
la préparation et de l’exécution des opérations foncières et des
programmes immobiliers, de la gestion technique et de la maintenance du
patrimoine immobilier de la marine (environ 10 000 hectares et 4 000 000 de
mètres-carrés de bâtiments divers et ouvrages maritimes : digues, quai,
bassins).
Il est organisé autour d’une direction centrale implantée à Paris et de
cinq directions locales métropolitaines, auxquelles s’ajoutent les directions
mixtes de Dakar et de Polynésie à la vocation et aux effectifs interarmées.
L’effectif total du service est d’environ mille cinq cents personnes, de
statut civil pour plus de 90 % d’entre elles, affectées aux tâches de
conduite des projets, de conception des ouvrages, de direction des chantiers, de
maintenance du patrimoine ou de gestion des divers réseaux
Restructurations dans
l'arrondissement maritime de Toulon
La principale mesure décidée concerne l’établissement de
Cuers.
Il a paru utile et rationnel de rassembler sur la base d'Hyères, dont la
Marine est affectataire, et où il y a de la place, certains des ateliers
militaires actuellement implantés à Cuers.
Ce regroupement permettra de faire des économies de structures et de
fonctionnement.
Cela conduit à fermer en 2001 l’établissement d’aéronautique navale,
le site de Cuers étant alors totalement transféré à la DGA, (atelier
industriel d’aéronautique - AIA). Néanmoins, la réflexion se poursuit pour
ce qui concerne l’entrepôt principal de l’aéronautique navale (Epan).
Deux autres mesures de moindre importance concernent l'arrondissement :
la fermeture en 2000 de l'annexe Marine de Port-Pothuau avec choix d'une
autre solution (non encore arrêtée) pour assurer le transport du personnel
opérant sur l’île du Levant.
la fermeture en 1999 du sémaphore de Pomegues (Marseille).
Avec l’évolution du volume des forces et l’achèvement de la
professionnalisation, il y aura en 2002 un nombre de professionnels (militaires
) plus important qu'aujourd'hui dans l’arrondissement maritime de
Toulon.